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une semaine qui s’achève, avec son lot de lectures, découvertes et faits quotidiens… où je me retrouve à déambuller dans l’expo « Schiele et son temps » au Palazzo Reale, déçue, moi qui adore Schiele (meme si je sais que c’est un truc de gonzesses d’aimer Klimt et Schiele, et ça m’enerve!)…quelques photos du peintre et de sa famille en guise de contexte, une allusion à Freud et deux photos d’archive en guise de « panorama culturel viennois » et la musique de Mahler en fond sonor… heureusement, si l’expo est de piètre qualité, les dessins présentés eux, ne le sont pas. Peu d’oeuvres majeures, mais des dessins pour moi inconnus ou que je découvre en vrai pour la première fois… comme ces paysages, ces dessins avec ce vert et ce roux si particulier… et cet « Autoportrait aux Alkekenges » à peine plus grand qu’un format A4 et devant lequel j’aurais pu rester des heures…

où je reçois mon thé Kusmi (merci Manu!) et m’innonde de thé à raison de 5 tasses par jour… dégusté avec des macarons façon soeurs macarons de Nancy…

où je me retrouve à boire des bières en parlant de cinéma, moi qui n’y connait rien, opposant « mon oncle » à « casino royal » et « Marie Antoinette » à « la dolce vita »… n’importe quoi…
où je dégotte tout plein de Tom Sharpe ayant l’air tous plus délirants les uns que les autres…

où je lis un bon livre (« bar 2000 » de Stefano Benni) et un bof (« du meme auteur » de Nan Aurousseau)…

où j’apprend de la newsletter de la librairie Mollat (oui, je suis abonnée à la newsletter d’une librairie située à 973km (dixit Michelin) de chez moi… c’est sentimental… et puis leurs critiques de livres me motivent toujours!), donc disais-je, où j’apprends qu’aujourd’hui ils participent au marché du chocolat à l’espace Mably avec une selection spéciale de livres chocolatesques… filez-y les bordelais chanceux… à la recherche du « larousse du chocolat » de Pierre Hermé ou du « nutella, 40 ans de plaisir » de Gigi Padovani…

où je poursuis ma découverte du cinéma de Fellini avec l’excellent « 8 1/2 », où un réalisateur dépressif s’isole dans une station thermale où viennent le visiter sa femme, sa maîtresse, ses amis, collaborateurs et son producteur pour que soit enfin réalisé le film sur lequel il doit travailler… mais aussi ses souvenirs et fantasmes, entre inspiration et frein à la créativité… je vous laisse sur quelques photos, en vous recommandant le film, ne serait-ce que pour la scène du harem où Mastroianni, chapeau de cow-boy en tete et fouet en main, dompte une tentative de rebellion de sa cour de femmes…


photos © Collection AlloCiné