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je dois m’excuser… je ne parviens pas à écrire ici quoi que ce soit d’un tant soit peu suivi… j’écris à la sauvette, je relis à la hate,  je poste à fond de train… il faut dire que j’ai de très bonnes excuses (qui a dit « comme toujours? »)… j’ai changé de vernis à ongles sur les pieds, regardé des hommes en orange changer les rails du tram via Torino (en orange, mais pourtant pas supporters de la Hollande…) (j’ai un ami dont la compagne est hollandaise, qui dit qu’en Hollande tu as l’impression de vivre dans « Benny Hill »…) (du coup je me fais une idée étrange de la Hollande, peuplée de pin up habillées en soubrettes dans des parcs arborés, derrière lesquelles courre des vicelards grassouillets…), regardé des enfants faire du trampoline et regretté de n’avoir pas osé me joindre à eux, lu « Robert des noms propres » d’Amélie Nothomb et trouvé ça faible et convenu, augmenté de 5 minutes mon temps de course quotidien (sachez, selon Decathlon, que le monde des gens qui courent se divise en deux catégories… ceux qui courent moins de 30 minutes par jour, et ceux qui courent plus de 30 minutes par jour… j’ai eu l’honneur mercredi de passer dans la deuxième catégorie… vais-je bientot m’acheter des débardeurs fluos et me barder de velcros pour autant?), j’ai réussi à me faire payer décemment pour un travail (normal, le client n’était pas italien, hin hin…), admiré les fabuleuses sandalettes ayant remplacé dans mon coeur les spartiates des années passées, mis ma couette sous vide, changé d’idée sur mes vacances en Bretagne en voyant une amie rentrer overbronzée, heureuse et les poches pleines de mets délicieux de vacances à Lampedusa, lu « Où on va, papa » de Jean-Louis Fournier et trouvé ça plus triste que drole… (malgrè une manière décalée d’aborder la chose, on sent que l’auteur voudrait être drôle, mais n’y parvient pas, ce qui rend sa douleur plus perceptible encore…), mon admiration et mon enthousiasme pour Andrei Kourkov se sont encore accrus, si c’était possible, en voyant ceci, qui m’a donné envie de me plonger immédiatement dans « le caméléon », avant d’attaquer le tant redouté Cormac McCarthy…(qui m’impressionne à présent que j’ai lu vos commentaires sur le sujet… mais pas autant que la mention sur la couverture: prix France:6,80euros prix pour l’italie: 11,30euros…)