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une fin de vacances sous le soleil parisien, encore une fois pas mal de chance question météo cet été, la preuve en est cette vadrouille breto-parigo-lorraine sans une goutte ou presque, bel exploit!

dévorage de madeleines de Commercy dans le train pour Paris

5 jours à paris donc, 5 jours de course, entre une liste de choses à faire jamais réalisées (toujours pas fait un tour chez Merci, pas réussi à m’approcher de l’épicier G.Detou, pas vu l’Illusioniste ni trouvé de sucre en grains), un théatre désert vu d’en haut, quelques rudiments de langue des signes assimilés (je sais à présent dire Milan, train, fete, rat, poupée, crise, moutarde, et des tas d’autres trucs indispensables du meme genre que j’oublierai sans doute bientot…), le salon Who’s next traversé la veille de l’ouverture au public (j’ai échappé à la foule, mais du coup aussi loupé les dromadaires invités pour l’occasion), j’ai failli passer une nuit au festival de l’étrange à regarder des films de vampires belges (j’ai finalement opté pour l’option vin rouge, une danette et au lit, un peu moins traumatisante), mangé le meilleur cheesecake du monde (c’est la marchande qui le dit, mais moi aussi) à la boutique jaune (27, rue des rosiers), rodé au Centre Pompidou ouvert gratuitement au public, l’occasion de faire un tour dans la collection permanente encore jamais vue (qui compense largement la décevante expo elles@centrepompidou), manger sous un parapluie au jardin des tuileries, lire du Aarto Paasilinna gare de Lyon, et du Jack london à Modane, entendre les gens éxagérer au téléphone le retard du train, transformant un changement innopiné de TGV à la frontière italienne en « on nous a débarqués au milieu de nul part dans la montagne sans rien nous dire, l’endroit est désert et la nuit tombe, c’est un cauchemar j’ai peur on va tous mouriiiiir… ah non, en fait on repart là… mais avec 1/2h de retard tout de meme! »

camouflage sardineux

cheesecake de folie

Paris gare de lyon

et puis arriver à Milan vers minuit, avoir un peu froid, ouvrir la boite au lettres et y trouver cartes postales, factures et petits cadeaux mélés (merci Xelou, Céline, Louise et George!), déballer les salicornes en observant le ficus qui boude, mettre un disque oublié et retrouver son lit… et la cagette de légumes de l’invisible livreur au réveil, fidèle au poste, en attendant le carton de sardines expédiées depuis Paris, qui tiennent compagnie aux livres achetés partout (impossible de résister, meme dans les supermarchés meusiens je parvenais à en dégotter quelques uns!)

et la reprise immédiate du travail, avant meme d’avoir pu vider les sacs à dos… et les bottines de pluie, pour l’ambiance rentrée… heureusement, le beau temps est annoncé pour ce week-end (avec une probabilité craquage au petit matin avec départ immédiat pour le lac de come et baignade improvisée assez élevée…)

pas mal de choses à faire cette semaine, mais je prévois tout de meme quelques passages par ici pour quelques bonnes adresses bretonnes, et un compte-rendu des lectures de l’été (au programme, du Bob Dylan, des trappeurs pris de vertigo et un lièvre (mais pas tous dans la meme histoire))… et puis aussi, j’ai un challenge cheesecake à relever moi maintenant (je crois avoir percé au moins deux secrets de la dame de la boutique jaune, ça vaut le coup de tester non?)!