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Samedi matin (qui est mon jour de grasse mat’ pour cause d’occupation de mon terrain de course par le marché… et de fete la veille…), le mec m’a réveillé avec des renoncules, du basilic et une furieuse envie d’aller se promener dans les bois… résultat du feuilletage intempestif d’un livre sur Giuseppe Penone la veille… Du coup, en lieu et place de la flemme programmée, ce fut sandwich, sac à dos et randonnée au dessus du lac de Côme…
le funiculaire pour Brunate, pour les paresseux…

Est-il nécessaire que je vous (re)dise à quel point j’aime cet endroit? où se croisent lac, foret et montagne? ce vert, ce silence, cette vue?


Le Mec est-il: 1)zinzin 2)primitif 3)un génie incompris?

aussi, tandis que le mec succombait aux charmes de l’arte povera, je me rendais compte qu’il y avait décidément bien longtemps que je n’avais pas passé une journée dans les bois… et que mon reve d’enfant de cabanes en foret n’avait pas disparu… jusqu’à ce qu’au détour d’un sentier, en arrivant presque à Brunate, cachée derrière une grille digne de l’art nouveau de Nancy, je la découvre, la « cabane » révée…


pas mal hein, la cabane au fond des bois? et bien entendu, comme 90% des villas à cet endroit, déserte les 3/4 de l’année…

Ensuite, rentrer à Milan en fin d’après-midi pour un rendez vous pro à l’heure de l’apéro…(oui enfin, vous savez, de ces gens pour qui je fais du bénévolat d’un commun accord avec eux-meme seuls… hin hin)
retrouver les courbettes et les mesquineries, les fanfreluches des filles (et dire que j’ai failli y aller en tenue de randonneuse par crainte de me mettre en retard…), les cocktails aux noms absurdes et les discussions stériles… de quoi vous faire regretter en un instant cette petite place ensoleillée de Brunate… (ouh la méchante)

ps: je vous embrasse, je file à l’orecchiette party du dimanche soir! (à ce propos, je vous rappelle que vous avez jusqu’au 14 mai à minuit pour m’envoyer votre participation au pasta concours… (détails ici)