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deux livres emportés en vacances et dévorés dans le train, l’un à l’aller, l’autre au retour…

« nouvelles inquiètes » de Dino Buzzati, 49 nouvelles toutes plus formidables les unes que les autres, tantot fantastiques, tantot d’un réalisme cuisant… des récits qui sont pour la plupart des « elzeviri » publiés dans des journaux italiens, souvent Il Corriere della Sera (que dans mon enthousiasme j’ai acheté au retour… mais d’elzeviro point en tete des pages Culture… en revanche une photo de Sarkozy courant en Une pour illustrer un article sur « le sport après 40 ans »…). J’ai particuliérement aimé « l’ami du méchant », « partir » et « le corrupteur »…

après « bar 2000 » et le « bar sous la mer« , je me suis laissée tenter par un autre livre de Stefano Benni… meme si certaines de ses manies d’écriture parfois m’agacent (par exemple utiliser la marque d’un objet pour le désigner, ou mettre un adjectif de trop dans une description…), c’est tout de meme rudement bien écrit… et puis ici, contrairement aux deux autres lus précédement, il s’agit non d’une succession de récits mais bien d’un roman… un bon roman meme… (meme si j’avoue n’avoir pas bien saisi la nécessité de donner des noms de figures mythologiques aux personnages…)… cohérent et bien ficelé, avec juste ce qu’il faut de fantastique pour mettre en exergue l’ironie de certaines situations, et l’insignifiance du quotidien des personnages… Ajoutez à cela que les éditions Babel réussissent l’exploit de nous ficeler un livre de poche qui soit joli, avec des marges dignes de ce nom et une taille des caractères ne défiant pas les lois de l’ophtalmie… un bon moment à passer en somme…