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Hier soir j’étais de nouveau au Milano Film Festival, cette fois pour voir dans le parc, outre quelques courts-métrages (dont un délirant mi-animation, mi-vidéo avec un bébé géant qui boit de la bière et des marionnettes-barmen qui tentent de lui faire payer l’addition), le culte American Graffiti qui manquait bien entendu à ma minable culture…

Très américan dream, très grosses bagnoles, drive-in, filles en vestes à écussons et garçons bien peignés qui se bécotent à l’arrière des voitures, très musique à fond les ballons, très bal de fin d’année, très humour potache…(et accessoirement, le film grâce auquel Harisson Ford est passé d’homme à tout faire de Georges Lucas à future acteur de Star Wars, si vous suivez)

Ce qui était drole, c’est que juste devant moi était assis Randall Poster, le music supervisor invité du festival, qui a lui-meme introduit American Graffiti dans le programme en tant que film l’ayant inspiré. Et bien, le type a passé la soirée à se balancer aux joyeux sons des années 50… J’aime bien quand les gens aiment vraiment ce qu’ils font, le fait qu’il ait sans doute vu 30 fois le film et qu’il soit tout de même là, au milieu du parc et des nuées de moustiques, à se dandiner comme tout le monde, j’aime…

A l’issue de ce week-end s’achèvera le Milano Film festival, aussi je vous encourage à en profiter, avec aujourd’hui à 20h30 Mafia Milano au Teatro Studio, à 22h30 Little Blue Nothing, documentaire musical de Vincent Moon sur le duo de musiciens The Havels au cinéma Anteo, à 22h 30 également le film d’animation Chico & Rita au parco Sempione, qui a l’air vraiment super chouette…

Et sans transition aucune, sur le chemin du retour, en traversant la ville endormie, j’ai croisé le camion d’installation des éléphants de lElephant Parade qui doivent à l’heure actuelle avoir déjà envahi les places milanaises…